Enfants et tablettes : quels effets et quelles conséquences ? Une passionnante étude à découvrir
Tous les parents le savent, nos
chères petites têtes blondes sont irrémédiablement attirées par les écrans et
l’iPad ne fait pas exception.
Se pose alors la question de savoir si oui ou non il faut laisser les
enfants jouer avec les tablettes. Une étude très intéressante de l’Académie des
sciences tente d’aiguiller les parents et montre par exemple âge par âge les
bienfaits ou méfaits des écrans.
Parce qu’il est impossible d’interdire complètement les écrans aux enfants
qui doivent évoluer avec leur temps, voyons donc comment les intégrer dans leur
vie :
Aujourd’hui, les écrans sont très présents dans nos vies. TV, ordinateurs,
smartphones ou tablettes, ils se multiplient et s’intègrent de plus en plus
dans nos pratiques quotidiennes.
Si les écrans passifs (TV, DVD) ne présentent aucun d’avantage vis-à-vis du
développement de l’enfant et peuvent même s’avérer plutôt néfastes, il semble
qu’il n’en soit pas de même pour les écrans interactifs comme ceux des
tablettes.
Bien évidemment, l’étude montre bien que l’important c’est de panacher, de
savoir varier les activités pour développer la curiosité des petits.
Avant deux ans
Selon toute vraisemblance, TV et autres DVD sont à bannir.
S’ils n’apportent pas grand-chose à l’enfant, il semble qu’ils puissent
pourtant lui être néfastes. Prise de poids, retard de langage, déficit de
concentration et d’attention peuvent être les conséquences de trop de temps
passé à rester passif devant l’écran.
À l’inverse, les tablettes tactiles peuvent être utiles au
développement sensori-moteur du jeune enfant. À cet âge, l’enfant a
besoin de se construire des repères dans l’espace et dans le temps.
Les activités qu’il fait tout au long de la journée devront donc lui
permettra de développer ses sens, de prendre conscience de son
corps et d’ainsi se construire dans le monde qui l’entoure.
L’iPad et autres tablettes pourront participer au développement cognitif de
l’enfant avant deux ans à condition que celles-ci soient intégrées à des
interactions avec les parents, frères et soeurs…
Bien évidemment, elles ne feront ici que compléter les tables d’éveil, pâte
à modeler et autres activités plus classiques et ne devront surtout pas venir
s’y substituer.
Entre deux et six ans
La TV et ses nombreuses publicités sont à bannir pour
l’enfant qui ne sait pas encore distinguer ces messages marketing. Les dessins
animés peuvent à l’inverse commencer à faire leur apparition par petites
touches à condition qu’ils soient soigneusement choisis par les
parents.
Dès trois ans, les jeux de ‘faire-semblant’ aideront l’enfant à se faire la
distinction entre réel et virtuel. L’iPad pourra par exemple utilisé
pour jouer à condition que l’enfant verbalise ce qu’il est en train de
faire permettant ainsi de stimuler les capacités visuelles et spatiales, mais
également narratives du bambin.
Peu à peu le jeu sur tablette, console ou ordinateur pourra être intégré,
mais avant 6 ans, il sera utile de réserver des moments à passer sur ce type
d’appareils afin d’éviter que l’enfant ne s’y réfugie totalement.
Entre six et douze ans
Pour cette tranche d’âge, les tablettes et les appareils numériques
devraient constituer une formidable en avancée en terme
d’apprentissage et pourront s’avérer de formidables supports
didactiques.
Encore une fois, il faudra apprendre à l’enfant à les utiliser avec
parcimonie dans le but de laisser la place au développement social et
culturel. À utiliser sous la surveillance des parents, ces outils doivent aussi
être l’occasion de mettre en place une relation de confiance entre parents et
enfant.
Après douze ans
Véritables outils de développement cognitif, les tablettes et ordinateurs
permettront à l’adolescent d’exercer ses capacités déductives, de
développer son intelligence, sa capacité d’attention ou même de gérer ses
émotions.
Plus que jamais, l’usage devra être encadré et le temps passé pas trop
important. Une fois encore c’est aux parents de créer un cadre permettant de
tirer partie de ces outils sans pour autant qu’ils ne deviennent une obsession.
Jeux, vidéos, réseaux sociaux devront donc être évoqués en famille afin que
l’usage qui en est fait reste prudent et surtout bénéfique.
Conclusion
L’étude très complète que vous pourrez
retrouver ici, est véritablement passionnante et vient donner quelques
explications à celles et ceux qui se demandent comment intégrer les
écrans à la vie de leurs enfants.
Au lieu d’interdire bêtement, mieux vaut encadrer et
permettre aux petits de se familiariser avec des outils qu’ils utiliseront
probablement mieux et plus souvent que nous !