L’iPad trouve sa place dans les entreprises
Dans un marché des tablettes en
décroissance, Apple fait de la résistance. Car même si la firme vend
moins d’iPad d’année en année, elle réussit malgré tout à
gagner en part de marché. Certes, pas de quoi pavoiser non plus, mais selon
Tim Cook et certains analystes, le marché devrait repartir à la hausse tiré par
les tablettes hybrides, comme l’iPad Pro.
Qui dit pro justement, dit marché de l’entreprise, dans lequel Apple
se positionne particulièrement bien, suite à une stratégie rondement
menée depuis quelques années :
En effet, déjà
en 2014, Apple s’était orienté vers le marché des professionnels en
collaborant avec IBM pour le lancement d’applications métier pour l’entreprise.
L’année dernière, dans la même optique, Apple s’alliait avec
Cisco, autre géant de l’entreprise, dans l’idée d’optimiser les
performances et applications Cisco sur iOS.
Et cette stratégie paye pour Apple : ses derniers résultats
trimestriels ont mis en avant une hausse de 40 % des ventes de produits
à la pomme dans le monde de l’entreprise, quand les ventes générales
de la firme en étaient à une progression de 28 % d’une année à l’autre.
Et comme le souligne le
New York Times, à ce jour, presque la moitié des ventes d’iPad se
font du côté des sociétés et administrations, avec un iPad Pro qui
semble prisé dans ces sphères.
Lors du lancement de cette tablette d’ailleurs, Apple avait encore
enfoncé le clou grâce à un partenariat avec Microsoft et une
démonstration de la suite Office sur la tablette à grand écran.
Le géant de Redmond, de son côté, a bien évalué cette percée d’Apple dans le
monde Pro et n’hésite pas à améliorer continuellement ses applications Office
sur iOS pour rester compétitif et surtout présent chez les pros en profitant de
la plateforme iPad justement.
C’est plutôt nouveau pour Apple de s’imposer en entreprise, quand Microsoft
avait pour habituer de dominer ce marché. Peut-être est-ce là le résultat d’un
choix délibéré de la part de Tim Cook, à la direction d’Apple
depuis 2011, quand Steve Jobs, l’ex C.E.O.,avait plutôt pour souhait de
se concentrer du côté des produits grands publics.